un avis sur tout et surtout des avis

Protéger les enfants, nos enfants. Quoi de plus important ? En principe rien, mais quand on voit l'explosion du taux de suicide chez les jeunes, et pire, chez les enfants... il y a de quoi s'inquiéter.

Il y a encore 15 / 20 ans, jamais on n'aurait penser voir de pareilles horreurs, parce qu'à l'époque de mes parents on allait à l'école pour travailler, et si possible se faire des ami(e)s, pas pour chercher la bagarre, pas pour harceler ses petits camarades, pas pour être élu "caïd du bac à sable".

Aujourd'hui comme hier, l'école est le reflet de la société. On brillait par son intelligence, sa débrouillardise, sa bonne éducation. On brille aujourd'hui par son insolence, par sa capacité à faire la plus grosse bêtise possible sans se faire prendre, on brille par la réputation que nous donne les autres.

Quelle plus grande honte y avait-il à l'époque que celle d'avoir le bonnet d'âne ? Quelle plus grande honte y a-t-il aujourd'hui que de ne pas s'habiller à la dernière tendance et ne pas écouter le dernier tube de la première cruche vendu comme un tas de viande sur le marché de la musique.

Quelle plus grande honte y avait-il à l'époque que celle d'écrire comme un paysan n'ayant pas eu le privilège d'aller à l'école ? Quelle plus grande honte y a-t-il aujourd'hui que de ne pas maîtriser l'art du langage sms (et ainsi souiller notre langue pourtant réputer comme l'une des plus belle du monde) ?

Dans une école pas si lointaine, les jeux contre lesquels se battaient nos chers "pions" étaient de couper les tresses des filles, de baisser les pantalons des jeunes garçon ou d'envoyer de l'encre sur les blouses de ses voisins de devant. Aujourd'hui il se battent contre les bagarres, les coup de poings, les harcèlements en tout genre... quand ils se battent.

En effet ces problèmes restent bien souvent dans la carapace de nos bambins, cacher là où nous, adultes ne pouvons les voir. Et là il y a deux coupables : le système scolaire et les parents.

Le système scolaire parce qu'il attend gentiment que le jeune / l'enfant vienne lui parler. Mais enfin ne soyez pas idiots ! Un enfant pleure, un enfant souffre, mais un enfant ne va pas venir se confier à un adulte qui va prendre son problème pour une querelle d'enfant.

Le système voit ces conflits comme quelque chose de soluble par le dialogue, par des réflexions comme "ne t'inquiète pas, dans quelques années ça ira mieux" mais la détresse est bien là, et déjà qu'une heure parait longue pour un enfant... alors "quelques années" !

Les parents, parce que le concept même du dialogue disparait peu à peu dans les familles, pas toute heureusement. On somme les parents de laisser un espace privée aux enfants, de les laisser s'exprimer quand ils en ressentent le besoin, de ne pas les étouffer. Mais ça n'empêche pas que certains signe ne trompe pas, la perte de poids ou/et d'appétit, l'irritabilité etc... Autant de signe pris souvent pour une crise, un caprice mais qui peuvent être révélateur.

Enfin je m'en prendrais particulièrement à internet et aux technologies modernes. Quoi de plus simple aujourd'hui que de harceler quelqu'un grâce à internet, c'est tellement simple de masquer son identité ou son numéro de téléphone. Parents soyez vigilants ! Ne laissez pas vos jeunes enfant ou vos ados de moins de 13 ans avoir accès aux réseau sociaux et à un internet no-limited. Parlez leur, montrez leur votre soutien et battez vous pour eux. Il n'y a pas de meilleur soutien que de savoir qu'on n'est pas seul.

Espérons que tout ces drames n'auront pas été vains, l'Etat doit agir, et vite !